4 janvier 2018, par ASIAD , M’BODJE Mamadou
Au regard du droit international, le « réfugié » est le statut officiel d’une personne qui a obtenu l’asile d’un État tiers. Il est défini par une des conventions de Genève relative au statut des réfugiés, signée en 1951 et ratifiée par 145 États membres des Nations unies :
« Le terme “réfugié” s’appliquera à toute personne (…) qui, craignant d’être persécutée du fait de sa race [son origine], de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques,… se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. »
Pour analyser ce que les politiques ciblent comme une « crise migratoire » peut-être faudra-t-il expliquer qu’il n’existe plus de politique d’accueil et que la confusion règne dans la définition des notions de clandestins, migrants, réfugiés,… ce dossier de six articles porte sur :
Définition de "Migrant" et "Réfugié"
Limites et contradictoires des politiques françaises et européennes de la question des migrants
L’accueil des migrants en France et en Europe : un sujet de débat politique et médiatique
une analyse des processus électoraux : les présidentielles et législatives 2017